Rung-Hutan

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Aperçu de l'écologie théorique

       Une autre matières phares de mon master est l'Ecologie Théorique, il s'agit de mesurer et formaliser par des équations les dynamiques des populations et des communautés auxquelles elles appartiennent. Une communauté est un ensemble d'espèces dans un environnement donné. L'écologie théorique correspond d'abord à l'observation de ces communauté puis à l'explication des processus à l'origine de ces observations. Pour cela on prend en compte les interactions entre individus et vis à vis de l'environnement.

 

       La première partie de notre cours portait sur les interactions entre individus: compétition pour les ressources, influence des prédateurs sur les proies, effets de l'herbivorie et stratégies de réponse des plantes... L'idée est d'écrire les équations régissant les dynamiques des populations les unes par rapport aux autres. Chaque fois qu'une interaction supplémentaire s'avère pertinente (compétition, prédation, dépression de consanguinité, arrivée de nouvelles espèces etc.) on ajoute un terme à ces équations. En modélisant ces dynamiques par ordinateur on obtient un graphique représentant l'évolution des populations les unes par rapport aux autres.

 

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Graphes représentant les tailles de populations de proies (axe x) en fonction de celles des prédateurs (axe y) puis au cours du temps. Les deux sont corrélées, et évoluent symétriquement de façon cyclique. 

Ici on ne prend pas en compte la compétition entre individus d'une même espèce ni la périclitation lorsque la population est trop petite.

Les graphiques sont issus du cours de Bruno Herault, professeur d'écologie théorique

 

      En plus des dynamiques de population on étudie la structuration des communautés en modélisant les relations de dominance entre espèces. Selon les ressources disponibles dans l'environnement on aura donc différentes "structures". On pose parfois l'hypothèse que si les ressources sont limitées on a des espèces très dominantes et quelques espèces rares à peu d'individus; alors que si une ressource est bien disponible et répartie au hasard entre les individus on a peu de dominance et de nombreuses populations d'espèces de tailles similaires qui cohabitent.

 

       Enfin, cela nous permet ensuite de réfléchir au rôle des caractéristiques biologiques des espèces sur les dynamiques et la structure de la communauté ou encore aux paramètres de l'environnement qui conditionnent ces dynamiques et ces réponses.

 

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Un Jacamar dans les marais Yiyi, près de Sinnamary

Photo prise par Elodie Guilhot: photographe officielle de notre coloc!

 



25/12/2014
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