Palm news: du nouveau et des avancées
Comme j'en parlais dans l’article précédent, la problématique de l'huile de palme est loin d'être simple à comprendre et encore moins à résoudre.
Ces derniers temps il y a cependant eu du nouveau dans ce domaine. Des ONG internationales qui peuvent travailler en partenariat avec des entreprises (avec plus ou moins de proximité selon leur stratégie) et alertent les autorités ou la société sur les soucis environnementaux identifiés ont réussi à mener certaines entreprises vers une production plus durable de l'huile de palme, qui n'entraîne pas plus de déforestation et promet de meilleures conditions aux ouvriers.
Pour ne citer un exemple, Greenpeace a mené il y a quelques années une campagne de sensibilisation assez choc contre Nestlé et l'huile de palme utilisée dans des barres chocolatées. Sur YouTube: La fameuse pub (âmes un peu sensibles, s'abstenir).
Greenpeace a accepté d'arrêter sa campagne si Nestlé s'engageait à utiliser de l'huile "durable". La société agroalimentaire à son tour a menacé ses fournisseurs s'ils ne lui garantissaient pas une huile convenable. La taille de Nestlé et son importance médiatique ont donné du poids à la demande et les fournisseurs Malaisiens se sont tournés vers une production plus responsable. Toutes les sociétés n'ont pas bougé, mais c'est souvent un effet d'entraînement et de plus en plus adoptent la même démarche. Dans ce combat plusieurs leviers sont envisageables: en plus de la société civile, les financeurs déclenchent un mouvement. Dans le cas de Wilmar (récemment "converti" à l'huile durable) c'est aussi le fond de pension Norvégien (l'un des plus gros du monde) qui en vendant ses actions, jugées trop peu responsables, a poussé la société à prendre position.
Vue d'une usine d'extraction au milieu des champs, au Sud-est de Bornéo
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